Je suis partie de Florence le dimanche 12 février, j’y suis retournée le dimanche 21 mai. Tiens, 12-21, des dates qui se lisent dans les deux sens, comme ma date de naissance. Dois-je y voir un signe ? Je n’en sais rien. En tout cas, cette curiosité numérologique m’encourage grandement à poursuivre l’écriture de ce blog puisque sans lui, je ne m’en serais jamais rendue compte. Et puis ça fera aussi plaisir à mon père qui aime bien les nombres. Et mon blog.
Me revoilà donc, dans le même immeuble mais certainement pas dans le même espace. J’ai troqué ma cave contre un joli appartement de style Renaissance avec un magnifique plafond peint. Rien que ça. J’ai déjà fait les poubelles de la ville et j’ai récupéré un carton Campari qui, je trouve, se marie parfaitement avec ce fauteuil seventies.



Concernant mon voyage Paris – Florence, rien de nouveau sous le soleil, mis à part le bruit dans le wagon. On se serait cru dans un café. Cela ne m’a pourtant pas empêchée de m’assoupir toutes les cinq minutes. La veille, c’était l’anniversaire d’Audrey et j’avais seulement deux petites heures de sommeil dans mon corps. D’ailleurs, j’ai eu Tata Yoyo dans la tête toute la journée. Ah, c’était trop bien ce karaoké ! Ainsi que cette petite transition parisienne. Bien que triste aussi.


J’arrive à la gare de Florence vers les 17h, il fait 29 dégrés. Hâte de poser mon trench et mon pull. Bien que je connaisse déjà la ville, je la redécouvre au printemps avec des milliers de touristes en plus. L’état émotionnel dans lequel je suis est unique, comme toujours lorsqu’on change d’espace, de pays, d’habitudes. Au final, j’ai bien rechargé les batteries dans le train et j’ai surtout alterné entre les stands boissons « Al pascool » et « Alcool » lors de la soirée d’Audrey.
J’ouvre ma valise, je prends une douche et je pars faire quelques courses. Café, stracchino, biscuits, pâtes, pesto rosso… Le nécessaire pour survivre. Je me dépêche un peu car j’ai envie de voir Florence au crépuscule. Le ciel est d’un bleu clair et tendre. Putain qu’c’est beau!







Je rentre a casa mia et je cuisine une sorte de piadina. Buona prima notte.