Si je suis retournée à Bologne, c’était, au départ, pour rencontrer une personne du monde culturel local. Pas de bol, il n’avait plus le temps de me recevoir. Bon. Cela ne fait rien. Je vais profiter de ce séjour pour régler des choses administratives, remanier ce blog qui, malheureusement, pèse de plus en plus lourd au niveau du stockage des photos… Je vais sûrement devoir me limiter en partage de photos. Sondage : vous préférez les églises ou les chiens ? Je profite bien sûr de ce séjour bolognese pour revoir Teresa et Lorena, ainsi que Caterina et Tancredi, anciens collègues de l’auberge de jeunesse. C’est chouette de retrouver les gens. Tel un fromage que l’on vient à peine de mouler, ces amitiés s’affinent et se bonifient avec le temps. Non, je ne suis pas en manque de Comté ou de Reblochon, rassurez-vous. C’est aussi l’occasion de rencontrer une nouvelle personne, Laura, une amie de mon père. Ils ont en commun leur passion pour Branduardi. C’est en effet elle qui avait organisé la conférence à la Sala Borsa. Elle aussi veut travailler dans le secteur culturel et notre conversation à ce sujet n’est clairement pas réjouissante. Ma foi, vedremo. On fait un tour de la ville puis nous déjeunons ensemble. On se quitte Piazzetta della Pioggia après avoir parlé pendant de longues heures d’Angelo Branduardi. Quel mythe ce gars quand même. Le soir, je retrouve Teresa, Lorena et Tancredi dans un bar un peu excentré, pas très loin de la gare. Le bar s’appelle « Kinotto », on dirait un peu le Ground Control, je kiffe. Que de surprises à Bologne ! Tancredi est là en premier, ça me fait bien plaisir de le revoir et aussi de le présenter à Lorena et Teresa. Je sens aussi que je suis plus à l’aise pour parler, pour comprendre et c’est épanouissant. Nous sommes tous tellement pressés d’être en été qu’on reste assis en terrasse, profitant des dernières lueurs du soleil. Le lendemain, je me rends au Nosadillo, l’auberge de jeunesse où j’avais travaillé en novembre. Cela me paraît être une autre réalité. Je retrouve une Caterina toute agitée car elle n'arrivait pas à mettre la main sur ses billets d’avion pour son voyage au Maroc. « Ils ne parlent qu’en français au téléphone ! ». On se regarde deux secondes puis on réalise. Et ouais, on dirait que je suis passée au bon moment ! Je me retrouve donc à appeler l’agence Tui pour régler le problème de réservation de Caterina. Ca sert de parler français. En cinq minutes, tout est résolu. Caterina m’invite à boire un cappuccino au café du coin. On papote et elle me lance quelques pistes pour ma recherche professionnelle. C’était bien sympa de la revoir ! Et le cappuccino était grave bon.




Je passe ensuite à l’office de tourisme de Bologne pour déposer mon CV, je profite du soleil, je continue de travailler sur mon blog dans un café bien sympa puis je retrouve Lorena et Cesare pour un dernier petit café. On parle des conditions de travail en Italie, de Naples, de la mafia… La routine quoi. Je retourne ensuite à mon hôtel en ayant pris au passage…une piadina. Bologna, alla prossima !