Dans ma liste de musées et de monuments à visiter à Florence, il y a bien sûr le Palazzo Pitti. A vrai dire, je pense qu'il était même positionné avant Gli Uffizi dans ma tête de piaf. Mon prof d'histoire en prépa en avait parlé une fois et je ne sais trop pourquoi, ça m'avait marqué. Cet immense palais de l'Oltrarno a été une source d'inspiration pour le Palais du Luxembourg à Paris. Marie de Médicis (épouse d'Henri IV, grand-mère de Louis XIV) ayant passé son enfance à Florence, voulait une demeure lui rappelant sa jeunesse florentine. Et elle en avait marre du Louvre. Si vous suivez bien ce blog, j'ai déjà visité le jardin attenant au palais, il giardino di Boboli. Comme j'ai le temps, je préfère scinder mes visites pour mieux en profiter et surtout être plus connectée cérébralement. Au bout de 2h je sature, c'est ainsi. Pitti, c'était un banquier, un rival de la famille Médicis. Ca n'a pas empêché Cosme Ier de s'y installer quelques années plus tard. A l'intérieur, on trouve la célèbre galerie Palatine qui rassemble les oeuvres acquises par les Médicis. Et y'en a un paquet. Les cartels m'ont permis de bien comprendre l'histoire de chaque salle. Au final, beaucoup de pièces ont été réaménagées au 18e ou au 19e siècle, par les Habsbourg-Lorraine ou par Napoléon. Les plafonds et le mobilier sont assez incroyables. Et la lumière inonde gentiment les lieux, c'est beau.







Les oeuvres qui m'ont marquée : - Madone à l'enfant de Lippi (maître de Botticelli) - La Vierge au sac du Pérugin (alors là j'ai été émue et je ne sais pas pourquoi) - La Velata de Raphaël - Portrait de Charles I d'Angleterre et d'Henriette Marie de France de Van Dyck (à relire à l'occasion: l'Oraison funèbre de Bossuet)




Une petite salle de bain voulue par notre cher Napoléon :

Une salle qui porte le nom de mon chien qui me manque :

J'ai continué ma visite par la Galleria d'Arte Moderna. Comme une truite je pensais que ça allait être de l'art contemporain mais non, ce sont des oeuvres du 19e et début 20e siècle. Ma batterie cérébrale commence à baisser sérieusement, je parcours donc les salles assez rapidement. J'aperçois des Impressionnistes italiens, de belles robes, je retrouve mon pote Boldini. Il est partout celui-là !




Après la visite, je reçois un appel de ma prof d'italien, Stefania. On papote quelques instants sur le parvis du Palazzo, elle me demande de ne plus lui envoyer de photos de ciel bleu car ça la déprime. Le ciel est en effet si bleu, je décide d'aller... au Giardino delle Rose. J'emprunte la via stracciatella (hihi) et je croise le même chat que j'avais aperçu il y a deux semaines environ. Décidement il kiffe les voitures. Les caresses moins.





Il empêche même La Poste de bosser. Je le kiffe. Je prends le soleil quelques instants et je redescends de ma colline préférée. Sur le chemin du retour, je croise du Modigliani, du Caravage et un chien.


