Après deux jours de pluie, le soleil est de retour. J'ai, comme tous les matins, du mal à me lever mais l'idée d'une balade ensoleillée me motive à sortir de mon trou. Je bois un café, envoie une candidature et vérifie sur l'internet l'entrée du Giardino delle Rose. Il me fait de l'oeil depuis que je suis arrivée, ce jardin des roses. Il se trouve sur les hauteurs de San Niccolò, près de la Piazzale Michelangelo. Pour m'y rendre, je m'engouffre dans ce quartier historique, tranquille et familial. Le soleil apporte tellement de légereté au quotidien, c'est fou comme tout semble plus simple quand il pose ses fesses dans le ciel celui-là.


En marchant, j'écoute la dernière émission du podcast de Sophie Marie Larouy, "A bientôt de te revoir". Je l'adore cette nana. J'ai le sourire aux lèvres, les gens me regardent avec curiosité. Je retrouve la petite route qui grimpe vers la Piazzale Michelangelo.

Au lieu d'aller dritto je prends à gauche et je trouve l'entrée de ce fameux jardin.

Je m'y sens bien tout de suite. Un merle m'accueille, son bec orange enflamme la végétation environnante.

Désolée, le zoom de mon téléphone est vraiment nul. Ce jardin en terrasse est célèbre pour ses roses mais également pour les sculptures de l'artiste belge Folon. Regardez le gros chat qui dort dans l'herbe :



J'aimerais faire pareil. Je croise un autre chat, en chair et en os cette fois-ci. Je l'appelle, il me regarde d'un air nonchalant et part bronzer sur le toit d'une voiture.

Ah, ma Clochette me manque. Tiens, un jardin japonais. J'apprends en effet que Florence est jumelée avec la ville de Kyoto. Fort bien, fort bien. Je continue mon parcours dans ce jardin aux lignes sinueuses. Je croise un gang de poissons rouges.

Je m'y sens vraiment bien. Pas envie de redescendre de ma colline. Ca tombe bien, la basilique San Miniato al Monte m'attend de pied ferme. Cette jolie basilique domine toute la ville de Florence. De là donc, un point de vue magnifique sur la cité, les cyprès et les pins parasol. C'est tranquille, c'est beau. Je me promène dans le cimetière, apparemment le créateur de Pinocchio y est enterré. Comme souvent en ce moment, je me sens particulièrement sensible et je me mets à pleurer. J'aimerais dormir à côté de ce chat, dans le jardin des roses.






Les nuages arrivent, je redescends de ma colline. Ma boss m'appelle, "è urgentissimo". Je repasse donc à l'hôtel pour régler un problème au moins aussi grave que la guerre en Ukraine et je repars en direction de Santa Maria Novella pour aller manger des pâtes. J'avais vraiment envie d'un bon plat de pâtes. Une carbonara. Je trouve un lieu qui semble être très prisé par les travailleurs du quartier. La qualité des pâtes est incroyable, je me régale. On peut manger vite et bien en Italie.

Avant de retrouver Taylor pour de nouveaux papotages, je passe à la librairie Feltrinelli. Tiens, ils proposent des "livres surprises", marrant.

Je retrouve Taylor, on a encore un paquet de choses à se raconter. C'est vraiment une belle personne, j'ai de la chance de l'avoir rencontrée. Je croise ensuite une vache normande et je retourne dans mon trou.
