Après les découvertes gastronomiques de la veille, je décide de me nourrir d'art. Une phrase un poil pompeuse pour dire tout simplement que je suis allée à la Pinacothèque, le musée des Beaux-Arts de la ville de Bologne. Je traverse le centre ville pour m'y rendre, les rues sont bondées, il y a de l'animation partout. Mais cela reste agréable. J'en profite pour faire un saut dans la Basilica di San Petronio qui se trouve Piazza Maggiore. Le soleil pénètre dans l'église, les lumières sont belles mais pas de bol, je n'ai pas le droit de faire des photos. L'une des artères principales de Bologne est piétonne, chouette ! Peut-être que c'est comme ça tous les week-end.




Arrivée à la Pinacothèque, je passe un peu rapidement la partie sur le Moyen-Age car je sens que mon niveau de concentration est assez bas. J'ai tout donné avec le food tour. Il y a des oeuvres de Simone dei Crocifissi, de Giotto, des frères Carracci... Ce qui m'intéresse surtout, c'est de voir des tableaux d'Elisabetta Sirani (voir ci-dessous), une peintre qui avait été évoquée lors du tour sur les femmes célèbres de Bologne.

Je passe un peu plus de temps dans la partie 16e-18e et je m'amuse de certains animaux dépeints.


Bon, peut-être que j'y retournerai car je n'étais pas au top de ma forme mentale et physique. Oui, j'ai un peu attrapé froid hier. Je décide de me réconforter avec de la nourriture et je m'arrête à l'Osteria dell' Orsa pour manger des lasagnes et un cheesecake. Délicieux, fondant... Pff j'aurais pu mettre ma tête dedans tellement ces lasagnes étaient douces et moelleuses.


En partant, je sillonne quelques rues inconnues, je note quelques bars qui semblent vraiment sympas, j'ai envie de tout tester. Retour à l'auberge, nous regardons un film avec Ana Paola, la volontaire mexicaine, et je m'endors quelques instants. Puis je retrouve une Espagnole de Santiago et nous décidons de sortir un peu plus tard, pour quelques verres. D'autres personnes se joignent à nous et nous partons pour le bar "Camera a sud", un bar chaudement recommandée par mon amie Clara qui y passait toutes ses après-midi lors de son année Erasmus.

Je prends du vin rouge pour changer du spritz et nous papotons. Lucas, un Espagnol de Barcelone, note qu'il n'y a pas de bancs à Bologne. C'est vrai putain. Y'a pas de bancs !! J'adore ces moments de "prise de conscience" que ce soit d'un élément temporel, géographique, sociologique. Donc, pour résumer, à Bologne : pas de bancs, pas d'arbres mais des tortellini et des chiens. Alors vous préférez quel combo ? On reprend un autre verre dans un pub étudiant puis nous rentrons gaiement. C'était une bonne soirée. Maintenant, au dodo dans ma nouvelle chambre. Et oui, petit transfert de mes affaires pour une nuit. Demain, je retrouverai mon autre coin.
