La routine commence à s'installer à l'auberge. Je me lève vers les 7h15 pour préparer le petit-déjeuner, puis je fais les lits et ensuite j'accueille quelques voyageurs. Il fait beau, je décide d'aller me promener du côté de la Cinémathèque. Pas de chance, elle est fermée. Enfin, pas vraiment mais visiblement il n'y a que des bureaux et une salle de projection. La boutique se trouve Piazza Maggiore. En tout cas, je vois une affiche avec Marcello Mastroianni et ça me fait plaisir.

Il y a derrière la Cineteca un parc et je passe bien trente minutes à observer les chiens. "Zoe, vieni qui ! Bravaaa" dit une maîtresse à sa chienne qui, comme vous ne l'avez peut-être pas compris, s'appelle Zoé. J'adore regarder les chiens jouer ensemble, ça me détend. Je décide ensuite d'aller du côté du Canal Navile di Bologna. Un canal artificiel que l'on peut observer depuis une petite fenêtre (finestrella).


Peut-être est-ce en raison de la teinte légérement orangée de mes lunettes de soleil mais, avec ce soleil, tout me paraît incroyablement beau. Je passe par une petite place qui s'appelle la Piazzetta della pioggia, mon endroit préféré n°2 à Bologne. Le 1er étant la Piazza Santo Stefano. Regardez-moi cette petite placette, son église, ses murs ocres, les enseignes en italien... Je m'y sens bien, sans trop savoir pourquoi.



Un article intéressant sur le lieu : https://everydaylife.it/piazza-bologna-pioggia/ Je retourne ensuite à l'auberge pour manger un bout. J'utilise le four pour faire des patates douces/feta/coriandre (mon trio gagnant) et Tancredi me dit "Vous les Français, vous utilisez beaucoup le four". Je vous laisse réfléchir à cette phrase. Je me repose un peu puis me prépare pour aller manger une glace avec une voyageuse espagnole que j'ai rencontrée le même jour. Elle s'appelle Sandra et elle est bien sympa. Avant de la retrouver, je fais une petite exposition photographique dans un passage souterrain. J'aime bien l'incongruité du lieu. C'est vraiment comme si j'allais prendre le métro (qui n'existe pas) de Bologne.


On se retrouve donc devant la cremeria La vecchia stalla pour manger une glace de la mort qui tue. Je prends 3 gusti : pistacchio / Ferrero Rocher / noisette et chocolat. Vraiment délicieux. Je n'ai pas pris de photo mais vous pouvez jeter un coup d'oeil ici : https://www.vecchiastalla.it/gusti.html On apprend à se connaître Piazza Santo Stefano puis nous décidons d'aller boire un petit verre juste à côté. C'était vraiment une chouette soirée. Malgré nos lacunes en italien, nous avons réussi à communiquer.

Au retour, je lui fais découvrir un magasin spécialisé dans les décos de Noël où vivent deux gros chats que j'ai déjà hâte de revoir.

