"Troppo lunga !" me dit un voyageur du Frecciarossia de 7h26 lorsque j'essaye péniblement de faire rentrer ma valise dans le compartiment prévu à cet effet. Quelques mots d'italien, un train rouge et un cappuccino : me voilà tout de suite plongée dans un ailleurs. Et pourtant, dix minutes avant, j'étais assise dans ce bon vieux métro parisien, fidèle compagnon de mes aventures urbaines de ces cinq dernières années.
J'aime ce changement d'espace.  Que de sensations ressenties en quelques pas, en quelques minutes. 
Cette fois-ci, c'est le train qui m'accompagne dans cette nouvelle aventure de vie. 
Paris, Lyon, Chambéry, Modane, Turin, Milan, Bologne. 
Nous longeons le lac du Bourget, nous traversons les Alpes et puis donc, l'Italie.

 Il est temps de laisser le train, de commencer à parler italien et à se déplacer dans des lieux inconnus. Tout ne sera que découvertes et étonnements. Quel pied. Quelle angoisse. 
Allez, je me lance !

Photos : 
- La Basilica di Santo Stefano (aussi appelée le sette chiese), deux amies mangent une glace pour se réchauffer
- Un sépulcre, élément central de nombreuses traditions bolognaises
- Une terrasse parmi tant d'autres, vicolo Trebisonda 
- Des tortelloni di ricotta con burro e salvia 
- Des chiens